Francis Ford Coppola... oui... et alors?

Enfin terminé l'oeuvre de Francis. Disons, presque, parce qu'apparemment, il n'est pas possible de se procurer son deuxième film de ce côté-ci de la planète.

Le premier mot qui me vient à l'esprit, c'est déception.

Je m'agenouille volontiers devant des oeuvres telles que "The Godfather" (les 3, avec un chouilla de préférence pour les deux premiers opus), un peu moins devant le reste.

Non, je ne suis pas un fanatique de "Apocalypse now". Bien sur, je ne vais pas nier certaines qualités.
Derrière ce fabuleux ballet d'hélicoptères, il y a un travail énorme de mise-en-scène, je ne dirai pas le contraire.
Mais... Toute cette lenteur, ces égarements, cette moiteur, tout ça pour dire que l'homme est fondamentalement mauvais... mouais, léger l'argument.
Respect, pour la réalisation, toutefois, c'est une constante chez Coppola.
Si il y a bien quelque chose qu'il maîtrise d'une main de fer, c'est mettre en scène.

Dans mes coups de coeur, "Les jardins de pierre". Retour au Vietnam, mais d'une façon plus intimiste.
Ici, la guerre est sous-jacente, on en parle beaucoup mais on la montre peu (les seules fois sont des images d'archives).
Coppola sonde les coeurs, les émotions, les points de vue.

Pour faire bref, je ne cracherai pas devant "Dracula", "Outsiders", "Rumble fish" mais je n'ai ressenti que très rarement, cette sensation indescriptible qui s'empare de vous parce qu'en face, sur l'écran, se déroule quelque chose qui vous bouleverse.

Francis, tu es un bon réalisateur, mais je n'ai pas vibré autant que je l'aurai imaginé.